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Hello Reader, Comment allez-vous ? De mon côté, les trois derniers mois ont été particulièrement difficiles. Ma mission de freelance s’est arrêtée brutalement. Je ne m’y attendais pas. Et pour être honnête, je n’étais pas prête. J’ai ressenti une sorte de vide un mélange d’incompréhension, de colère et de peur. Je vous avoue que j’ai encore les larmes aux yeux quand je repense à cet épisode. Alors, sans vraiment réfléchir, j’ai décidé d’arrêter d’être freelance. Je me suis dit que j’allais me consacrer à plein temps à mon activité, pour aider un maximum de particuliers et d’entreprises à exceller grâce à la Data et à l’IA. Mais après plusieurs semaines de recul, de discussions, et surtout un podcast avec Alain Patrice (disponible sur ma chaîne YouTube), j’ai compris que je ne fuyais pas le freelancing. Je fuyais la difficulté. Dans cette newsletter, je partage avec vous les 10 leçons que ces trois derniers mois m’ont apprises en espérant qu’elles vous aideront si vous êtes freelance ou simplement curieux de développement professionnel. Thème : Les 10 leçons business qui ont transformé mon freelancing (première partie)
Mais avant de commencer…Je vous donne rendez-vous à Paris le samedi 13 décembre pour Data Connect Paris. C’est LA journée qui pourrait changer votre année 2026 ! J’y serai avec Benjamin Ejzenberg, Phuong Nguyen, Kevin Rosamont-Prombo et d’autres experts pour partager ce qui fonctionne vraiment dans le monde de la Data et de l’IA. Au programme :
➡️ Inscrivez-vous ici:https://tally.so/r/mBvEzY?code=natacha (un petit cadeau vous attend si vous vous inscrivez maintenant 😉). Maintenant que c'est dit place à l'email du jour. Affronter la difficulté au lieu de la fuirQuand ma mission s’est arrêtée, j’ai voulu tout recommencer : changer de stratégie, d’offre, de direction. Après des semaines de réflexion, j’ai compris que je ne cherchais pas à innover… je cherchais à fuir. Ces derniers mois m’ont enseigné que la difficulté ne disparaît pas quand on change de voie elle se transforme simplement. Et le vrai courage, c’est d’apprendre à rester, même quand tout devient inconfortable. Voici deux premières leçons tirées de cette expérience : Leçon 1 — Vouloir tout arrêter, c’est souvent fuir la difficulté. Changer radicalement n’est pas toujours la solution ; parfois, c’est juste une manière élégante d’éviter la douleur. Plutôt que de céder à la panique, je me demande désormais si mon envie d’abandonner n’est pas simplement motivée par la peur. Les recherches en psychologie du travail notamment celles de Dr. Angela Duckworth (Université de Pennsylvanie) — montrent que la persévérance, ce qu’elle appelle le grit, est souvent un meilleur prédicteur de réussite que le talent ou les conditions extérieures. La clé n’est donc pas d’éviter la difficulté, mais de tenir malgré elle, d’apprendre à rester dans l’inconfort jusqu’à ce qu’il devienne un terrain familier. Et c’est exactement ce que j’ai compris lors d’un échange avec Alain Patrice, co-fondateur d’Optima Advisory. Cette discussion a été un déclic. Elle m’a aidée à comprendre que je ne fuyais pas le freelancing. Je fuyais simplement la difficulté, ce moment inconfortable où la croissance se joue. Vous pouvez retrouver cette interview complète sur ma chaîne YouTube. Et si vous souhaitez le lien direct, il vous suffit de répondre à cet e-mail : je vous le partagerai. Leçon 2 — Se prendre des “vestes” chaque jour, c’est muscler son “muscle de la loose”.Dans cette période de remise en question, un livre m’a profondément marquée : La théorie de la veste d’Annabelle Roberts. C’est un petit ouvrage sur le rejet, l’échec et la peur de se confronter au “non” trois choses qu’on rencontre inévitablement quand on entreprend, qu’on vend ses idées ou qu’on construit sa carrière. Annabelle Roberts part d’une expérience personnelle : après avoir essuyé de nombreux refus, elle a décidé de changer de rapport à l’échec. Plutôt que de fuir les “non”, elle a choisi de les provoquer volontairement. Demander plus souvent. Se confronter davantage. Oser là où elle savait qu’elle risquait un refus. Et chaque fois qu’elle se prenait une “veste”, elle notait ce que cela lui avait appris. C’est de là qu’est né le concept : “Plus on s’expose au rejet, moins il nous fait peur.” Autrement dit, la “veste” n’est pas un signe d’échec, c’est un indicateur d’action. Ce principe s’appuie sur un mécanisme psychologique bien réel, appelé habituation émotionnelle : lorsqu’on s’expose régulièrement à une situation anxiogène, le cerveau finit par réduire l’intensité de la peur associée. Autrement dit, le courage vient avec la pratique du risque. Annabelle Roberts appelle cela muscler son “muscle de la loose”. Et comme tout muscle, il ne se renforce qu’en s’entraînant. Alors, j’ai décidé d’en faire une pratique consciente. L’objectif n’était pas de collectionner les “non”, mais de me prouver que je pouvais les encaisser sans me remettre en question. Petit à petit, j’ai appris à voir le refus non pas comme une humiliation, mais comme un entraînement à la résilience. Mais le livre va encore plus loin avec un concept que j’adore : celui du copain (ou de la copine) de la loose. Pas pour se plaindre, mais pour dédramatiser le rejet. Quand on échange ses “vestes” avec quelqu’un, elles deviennent plus légères. Le fait d’en rire, d’en parler, d’en faire une expérience commune réduit leur poids émotionnel. C’est une façon simple, mais redoutablement efficace, de reprendre le pouvoir sur la peur. “Il faut faire face à ce qui nous fait peur, par exemple le rejet. L’objectif n’est pas de ne plus jamais ressentir de honte, c’est de devenir à l’aise avec.” — Annabelle Roberts, Europe 1 (2022) Et elle conclut : “Le rejet ne tue jamais. Il rend plus fort.” C’est exactement ça, la théorie de la veste : faire du rejet un terrain d’entraînement, du refus une donnée normale de la vie professionnelle, et de la vulnérabilité une compétence émotionnelle à part entière. Apprendre à se prendre des “vestes”, c’est s’offrir la liberté d’oser plus grand. Le mot de la finJe vous avais promis dix leçons, mais en écrivant, j’ai réalisé que certaines d’entre elles méritaient plus de profondeur. Alors, demain, je vous enverrai la suite de cet apprentissage. Cette newsletter est sans doute la plus personnelle que j’aie jamais écrite. J’avais besoin d’extérioriser, de mettre des mots sur ce que je traverse. Parce qu’au-delà des chiffres, des réussites et des apparences, je reste une femme qui se bat, qui doute parfois, et qui cherche, comme beaucoup d’entre vous, à garder le cap quand tout devient flou. J’ai six ans d’expérience, plus de 150 000 abonnés sur les réseaux, et pourtant, ces derniers mois m’ont rappelé une vérité simple : on peut être expérimenté et quand même traverser des zones d’ombre. Le doute fait partie du processus. Il ne disparaît pas avec le temps : il évolue avec nous. J’aurais aimé vous dire que tout est simple, que l’expérience suffit à tout stabiliser. Mais la réalité est différente : même avec de l’assurance, il faut parfois tout redéfinir. Et peut-être que c’est ça, au fond, le vrai courage : continuer à avancer, même quand on n’a plus de certitudes, et choisir de rester fidèle à ce qu’on construit, même quand c’est inconfortable. Ces derniers mois m’ont transformée en silence. Pas en effaçant mes doutes, mais en m’apprenant à cohabiter avec eux. J’ai compris qu’ils ne disparaissent jamais vraiment : ils changent simplement de forme. Parfois inconfortables, parfois utiles, ils me rappellent que je suis toujours en train d’apprendre. Je n’ai pas trouvé toutes les réponses. Mais j’ai retrouvé l’essentiel : l’envie de comprendre, d’explorer, de continuer à chercher. À demain pour la suite, PS : Si cette newsletter vous a plu, n’hésitez pas à la transférer à un·e collègue ou à un·e ami·e . Vous pouvez aussi me suivre sur YouTube pour mes vidéos hebdomadaires sur la Data, l’IA et le freelancing. Enfin, si ce n’est pas déjà fait, pensez à vous inscrire à Data Connect Paris (13 décembre) via ce formulaire en ligne: https://tally.so/r/mBvEzY?code=natacha Je lis personnellement tous vos messages, et vos retours comptent énormément pour moi. Merci et à bientôt ! |
Hello Reader, Il y a deux jours, j’ai lu un post de Steven Bartlett que j’ai trouvé fascinant.Je voulais le partager avec vous : “The most important people in my team are the self-educators. The people I promote fastest aren’t the ones with the best CVs, but those I find late on a Friday, teaching themselves something nobody asked them to learn.” Et je crois qu’il a mis le doigt sur la compétence la plus rare aujourd’hui : celle de ne pas attendre qu’on vous dise d’apprendre. Thème :...
Hello Reader, Avez-vous suivi les récentes annonces dans la tech ? Quelque chose est en train de se produire sur le marché du travail. Ce n’est pas une révolution visible du jour au lendemain, mais une transformation lente, profonde et irréversible de notre économie. Les chiffres sont glaçants. Accenture a supprimé 12 000 postes, UPS 48 000, Amazon prévoit jusqu’à 30 000 licenciements selon Reuters, Intel 24 000, Nestlé 16 000 — dont 12 000 cols blancs. Même Goldman Sachs estime que l’IA...
Hello Reader, Ces derniers mois, vous l’avez peut-être senti : le métier de Data Scientist est en pleine mutation. Avant, savoir coder, modéliser et sortir une belle prédiction suffisait. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Les entreprises ne cherchent plus uniquement des profils techniques.Elles veulent des professionnels capables de comprendre le business, d’intégrer l’IA, et de transformer leurs analyses en décisions concrètes. Et si vous ne prenez pas ce virage maintenant, vous risquez de...